Échelle brique technologique

A cette échelle, le LaTEP a l’ambition de mettre en œuvre des solutions locales dans certaines géographies qui sont soit particulières de par leur géographie, soit dépourvues d’accès aux réseaux (électrique, gaz, …). C’est notamment le cas dans le projet SIQINIQ3 : Développement de serres horticoles au Nunavik, où le LaTEP entame sa deuxième thèse en collaboration avec l’ETS de Montréal. Dans le cadre de ce projet, de nombreux développements matériels et logiciels sur l’instrumentation ont déjà été proposés.

Le projet ELIPSE (Expérimentation en zone Lacustre d’un prototype d’Installation Photovoltaïque avec Stockage électrique et promotion de l’autoconsommation autour des Eaux d’irrigation) propose une gestion combinée d’une centrale photovoltaïque flottante intégrant à terme du stockage électrique (agrivoltaïsme) et de l’utilisation pour l’irrigation des retenues d’eau correspondantes. Il s’agit ainsi d’une part d’augmenter la production d’énergie renouvelable et, d’autre part, de tendre vers une gestion efficiente et écoraisonnée de la ressource en eau. Ces deux axes transverses constituent à la fois une mise en place d’un nouveau mode d’utilisation et de rationnement des ressources, et participent à un nouveau modèle de développement économique ancré sur le territoire et la ruralité. Ce projet entre dans le périmètre de l’accord‐cadre entre l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques. Il propose un traitement intégré et conjoint des diverses problématiques, centralisées autour de trois grands défis : énergie, eau et environnement. Il bénéficie également du soutien de l’I‐SITE « E2S UPPA ».

Enfin, dans le cadre des collaborations avec les universités partenaires d’UNITA, le LaTEP souhaite proposer un projet pour la mise au point de solutions énergétiques autonomes dans des régions isolées, comme cela peut être le cas pour les régions rurales et/ou montagneuses, ces territoires étant au cœur des préoccupations de l’Université Européenne. Il est à noter que par deux fois le LaTEP a répondu à des AAP européens sur ce thème par le passé (Rays en 2018 et EnerPod en 2019)